(1853-1912)

Traducteur et auteur d’une étonnante fécondité (ses œuvres complètes ont été publiées en 65 volumes), souvent comparé à Victor Hugo, J. Vrchlický, de son nom civil Emíl Frída, est sans doute la figure littéraire la plus importante de la culture tchèque du XIXe siècle.

 

Auteur de près de quatre-vingt recueils de poèmes, d’essais, de proses et d’une cinquantaine de pièces de théâtre, son œuvre de traducteur est quantitativement plus importante que son œuvre personnelle.

Après des études de lettres (philosophie, histoire et langues romanes), il séjourne un an en Italie, où il travaille comme précepteur.

Critique de théâtre, fondateur de la revue Světozor (Vision du monde) il est également, et entre autres, secrétaire de l’Académie tchèque des sciences et des arts et député à Vienne.

Il est nommé professeur de littérature comparée à l’université Charles en 1893.

Pratiquant dix-huit langues, il traduisit principalement de l’italien (Dante, Petrarque, Tasso) de l’espagnol (Pedro Calderon de la Barca), du français (Dumas, Hugo, Rostand, Maupassant, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud...), de l’allemand (Goethe, Schiller), de l’anglais (Shakespeare, Byron, Shelley, Poe, Withman...) du polonais (Mickiewicz), du hongrois (Petöfi, Arany, Madách), du danois (Andersen) et du norvégien (Ibsen)