(1940)
Victor Chovkoun se définit lui-même comme « un écrivain-traducteur professionnel ». Grand maître de la traduction d’aujourd’hui, il se place dans la lignée de ses prédécesseurs, dont H. Kotchour, M. Loukach, A. Perepadia, grâce à une œuvre à la fois imposante et diversifiée : il met à la portée du public ukrainien des ouvrages littéraires, philosophiques, didactiques, historiques et religieux, traduits depuis l’anglais, le français, l’italien, l’espagnol et le portugais.
(1856-1916)
Il fut à la fois poète, écrivain, dramaturge, traducteur et traductologue, chercheur, ethnographe et homme politique ukrainien. Maître incontesté de la traduction, il traduit les auteurs des cinq continents de tous les temps : Homère, Hésiode, Pindare, Sophocle, Aristophane, Dante, Giordano Bruno, Shakespeare, Milton, Byron, Shelley, Lessing, Goethe, Muller, Brahman, Strauss, Heine, Hugo, Moréas, Zola, Daudet, Verlaine, Lermontov, Gogol, Marc Twain, Francis Bret Harte et beaucoup d’autres.
(1908-1994)
Hryhoriï Kotchour, poète, traducteur, traductologue, a traduit plus de 600 textes poétiques de différentes littératures, antiques et modernes. Parmi les auteurs traduits il faut citer Sophocle, Ovide, Horace, Shakespeare, Byron, Shelley, Wilde, Lorca, Petrarca, Goethe, Heine, Rilke, Zweig, Pouchkine, Lermontov, Derjavine, Blok, Baudelaire, Bérenger, Verlaine, Villon, Rimbaud, etc.
(1819-1897)
connu comme traducteur principal de la première traduction intégrale de la Bible publiée en ukrainien moderne (1903), fut aussi écrivain, poète, ethnographe et critique littéraire. Il est l’auteur du premier roman ukrainien historique Le Conseil noir (Чорна рада, 1846).
(1919-1988)
Mykola Loukach est un traducteur et linguiste polyglotte. Maîtrisant dix-huit langues étrangères, il marque par son talent l’histoire de la traduction de la deuxième moitié du XXe siècle.
(1871-1913)
L’activité de traductrice de Lessia Oukraïnka est moins connue que son œuvre poétique : elle est la poétesse ukrainienne par excellence, comme l’indique son pseudonyme (le mot « Oukraïnka » veut dire « Ukrainienne » ; son véritable nom est Laryssa Kossatch-Kvitka). Elle traduit des œuvres littéraires à partir du latin, du français, de l’allemand, du polonais et de l’anglais.
(1935-2008)
Anatole Perepadia est le traducteur le plus marquant de notre génération, il s’est imposé dans l’histoire de la traduction comme « le Proust ukrainien ». On lui doit cette autre langue ukrainienne, à la fois authentique et en pleine mutation créatrice, qui porte à la perfection le style de l’auteur du texte original et ne cesse d’administrer de magistrales leçons linguistiques aux traducteurs, auteurs et chercheurs.
(1895-1964)
Maksym Rylsky marque la littérature ukrainienne en tant que poète, mais il est aussi traducteur et traductologue, critique littéraire et académicien. Le Prix de la meilleure traduction littéraire en ukrainien, fondé en 1972, porte son nom.
(1890-1937)
Mykola Zerov appartient à la génération de la « renaissance fusillée ». Ce poète et critique littéraire, à la tête du mouvement néoclassique, rassemblait les auteurs de littérature ukrainienne dans les années 1920. C’est aussi un éminent traducteur des littératures antiques, qui s’est consacré par ailleurs à l’étude et à la traduction des sonnets des littératures mondiales.