Né à Cracovie en 1756, mort à Cracovie en 1819. Instituteur, plus tard professeur de l’Académie de Cracovie, philologue classique polyglotte, critique littéraire, traducteur très fécond de la littérature ancienne (Homère, Hésiode, Virgile, Horace, Ovide) et moderne (Cãmoes, Milton, Gessner, Klopstock), critiqué pour son abus des néologismes.
D’origine modeste, il a appris le français, l’italien, l’anglais sans être jamais sorti de Pologne. Il est l’un des premiers écrivains des lumières polonaises à traduire directement de l’anglais. Fasciné par la pensée de Voltaire, il a traduit, malgré la censure, quatre de ses contes, dont Candide ou l’Optimisme (Kandyd Wszędybylski, czyli Naylepszość), Poème sur le désastre de Lisbonne, ainsi que Les nouvelles historiques et critiques sur la vie et sur les écrits de Monsieur de Voltaire de J.C. von Zabuesnig ; il a aussi traduit les Lettres d’une Péruvienne de Mme de Graffigny.